Quatre pays de l’Afrique de l’Ouest, la Mauritanie, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Sénégal, ont signé une déclaration historique concernant les eaux souterraines, ressource indispensable pour le développement économique, social et environnemental.
Ce 29 septembre 2021, lors de la neuvième rencontre des États-parties à la Convention de Genève sur l’eau, un accord a été signé entre le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau et la Gambie.
Une ressource essentielle
Cette signature sanctionnant la session de haut niveau sur l’initiative régionale de coopération transfrontalière sur le bassin aquifère sénégalo-mauritanien était l’évènement phare de cette rencontre.
Ces ressources en eaux souterraines dans le bassin aquifère sénégalo-mauritanien (Basm) s’étendent sur 331 415 km² et sont une importance stratégique notamment pour le développement durable et la paix entre ces quatre pays de l’ouest africain, où 80 % de la population dépendant de ces eaux.
Les ministres des quatre pays concernés par cette Déclaration commune ont souligné, lors de la rencontre, la nécessité indispensable de l’eau, cette ressource essentielle « pour le développement économique, social et environnemental, pour l’éradication de la pauvreté et de la faim, la santé, la transformation structurelle de nos économies et le développement du capital humain dans notre région, y compris l’autonomisation des femmes ».
L’ impératif pour les eaux souterraines
« La sauvegarde commune de nos ressources en eaux est un impératif. Elle participe de notre attachement au développement socio-économique de nos Nations », a déclaré Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal. « Notre commune conscience de vivre ensemble doit être le soubassement de nos actions pour relever les défis dont l’acuité ne cesse de nous interpeller », ajoute-t-il.
La région a déjà été pionnière à échelle internationale en matière de coopération transfrontière sur les eaux de surface, et en particulier la coopération en vigueur dans le cadre de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) et de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg).
Serigne Mbaye, a par ailleurs, rappelé l’importance de l’évolution des demandes et le partage des ressources et l’exigence justifiée d’une eau de qualité et en quantité suffisante, pour l’agriculture, l’industrie et les besoins domestiques, précisant : « Il convient de relever ensuite la pollution qui menace gravement les eaux. Les rejets autant domestiques, qu’industriels et/ou agricoles détériorent nos eaux avec leur lot de méfaits notamment sur la santé humaine ».
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