Au Nigéria, les forces de sécurité ont libéré près de 200 otages de « bandits ». Les « bandits » sont ces gangs de criminels effectuent des raids dans le nord-ouest du Nigeria depuis des années.
Des gangs lourdement armés sévissent depuis maintenant des années dans le nord-ouest et le centre du Nigeria. Ils effectuent des raids, attaquant et pillant des villages, exigeant des rançons des populations retenues en otage, et ce notamment dans les établissements scolaires.
Le sauvetage et la libération des otages font partie de la vaste opération militaire menée depuis plusieurs semaines dans quatre États du nord-ouest : Zamfara, Katsina, Sokoto et Kaduna. A cette occasion et dans ce contexte de très large déploiement des forces de sécurité, les télécommunications ont été interrompues et ce dans le but de perturber les éventuels échanges entre les ravisseurs. Ceux-ci usent de leur téléphone notamment lorsqu’ils se réfugient dans les forêts aux confins des quatre États concernés.
Les otages libérés par les forces de sécurité sont 187 hommes, femmes et enfants et ont été libérés dans l’État de Zamfara. Ils avaient été enlevés lors de plusieurs attaques différentes. La police a confirmé jeudi 7 octobre leur libération.
Les victimes, « qui ont passé de nombreuses semaines en captivité, ont été libérées sans condition à l’issue de vastes opérations de recherche et de sauvetage qui ont duré des heures » a annoncé Mohammed Shehu, le porte-parole de la police de l’État de Zamfara.
Selon les sources officielles ; 300 « bandits » ont été neutralisés lors des dernières opérations. Ce qui n’a pas empêché une centaine gangsters à moto d’attaquer mardi le village de Kuryan Madaro, dans l’État de Zamfara. On déplore le décès de 14 personnes.