Samedi 2 octobre 2021, le convoi de soldats de l’ONU a « heurté un engin explosif improvisé à Tessalit », dans le nord-est du Mali.
Ce samedi 2 octobre 2021, dans le nord-est du Mali, près de la frontière algérienne, un casque bleu de la Minusma, la mission des Nations unies de ce pays, a été tué et quatre autres grièvement blessés « après que leur convoi a heurté un engin explosif improvisé à Tessalit ».
« Un danger permanent »
« Cet incident est un triste rappel du danger permanent qui pèse sur nos casques bleus et des sacrifices consenties pour la paix au Mali », a déclaré, dans un communiqué de l’ONU, le chef de la Minusma, El-Ghassim Wane. « L’attaque lâche intervenue aujourd’hui ne fait que renforcer la détermination de la Minusma à soutenir le Mali et son peuple dans leur quête de paix et de stabilité » a t-il assuré.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé ses profondes condoléances à la famille de la victime, qinsiqu’au gouvernement et au peuple égyptiens », laissant supposer que la victime était d’origine égyptienne.
Antonio Guetteres a aussi affirmé « la solidarité des Nations unies avec le peuple et le gouvernement du Mali ».
« Les auteurs traduits en justice »
« Le secrétaire général rappelle que les attaques contre les soldats de la paix des nations unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international. Il appelle les autorités maliennes à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de ces attaques afin qu’ils soient traduits en justice rapidement », selon un communiqué diffusé par Stéphane Dujarric, son porte-parole.
Quatre casques bleus tchadiens de la Minusma avaient déjà été tués en avril dernier dans une attaque djihadiste contre leur camp à Aguelhok, dans le nord-est du Mali. En février, c’est une vingtaine d’autres qui avaient été blessés dans le centre du pays lors d’une attaque contre leur base.