5 millions de dollars, telle est la somme mise sur la table par la Maison Blanche pour accélérer la capture de l’ex-général bissau-guinéen, Antonio Indjai, accusé d’avoir fomenté un putch en 2012. Mais aussi d’avoir participé activement à un réseau de trafic de drogue en lien étroit avec les Farcs colombiens.
« Antonio Indjai était considéré comme l’une des figures déstabilisatrices les plus puissantes de Guinée-Bissau, agissant librement dans toute l’Afrique de l’Ouest, utilisant des bénéfices illégaux provenant de la vente de drogue pour corrompre et déstabiliser d’autres gouvernements étrangers et affaiblir l’Etat de droit dans la région », confirme ainsi Washington dans un communiqué.
Putsch et trafic de drogue
Comme le rappelle Jeune Afrique, l’ex-général est notamment connu « pour avoir destitué, en avril 2012 et pour quelques semaines, l’ex-Premier ministre bissau-guinéen, Kadogo. Une opération qui le propulsa chef d’état-major dans ce pays où les militaires détiennent un véritable pouvoir parallèle. Deux ans plus tard, Indjai interrompait l’élection présidentielle, craignant de voir Kadogo – à qui la victoire semble promise – réduire l’influence de l’armée.
Le pouvoir est (alors) confié à un régime de transition dirigé par des civils, mais les bailleurs de fonds exigent finalement la tenue d’élections, qui n’auront lieu qu’en 2014. Entre-temps, recherché par la justice américaine pour son implication dans un trafic de cocaïne (en lien avec les Farcs colombiens), Indjai fait (finalement) l’objet d’un mandat d’arrêt international. Mais reste (tout de même) à la tête de l’état-major ».
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