C’est durant la prière de l’Aïd à la grande mosquée de Bamako, qu’un assaillant a tenté d’assassiner le colonel Assimi Goïta, le président de la transition au Mali.
L’homme qui a poignardé le colonel Goïta pendant la fête de l’Aïd a été interpellé. C’est au moment de la sortie de la mosquée à l’issue de la prière que le criminel s’est jeté sur le président Assimi Goïta. Le président de transition au Mali a lui-même pris la parole le 20 juillet, pour faire savoir qu’il est indemne. « Je vais très bien », a déclaré le chef de l’État à la télévision nationale à la mi-journée, précisant que cette agression avait été « maîtrisée ». « Quand on est leader, il y a toujours des mécontents, il y a des gens qui à tout moment peuvent vouloir tenter des choses pour déstabiliser, tenter des actions isolées » a précisé l’homme d’État.
Paris a immédiatement réagi, qualifiant l’acte de « choquant ».« [Paris] condamne vivement l’agression, [un] acte choquant survenu de surcroît un jour particulier de paix et de tolérance, a déclaré sur Twitter l’ambassade de France au Mali. La France appelle à la sérénité pour la poursuite de la transition jusqu’à son terme. »
Bamako était jusqu’à maintenant relativement préservée de la violence qui sévit dans le pays qui a connu deux coups d’État en moins d’un an. A l’issue du dernier, mené par les mêmes colonels (conduits par le colonel Assimi Goïta) que celui d’août 2020 a abouti à l’investiture du colonel Goïta comme président de transition.
Les militaires ont donc pris le pouvoir. Cependant le colonel Goïta a assuré les observateurs qu’il respecterait l’engagement de rendre les commandes aux civils après des élections présidentielle et législatives. Lesquelles élections doivent se tenir en février 2022.