Une partie d’une forêt vierge sierra-léonaise ainsi que de sublimes plages situées à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale, Freetown, sont actuellement convoitées par la Chine, très présente en Afrique. Pékin souhaite en effet transformer cette zone en port de pêche.
Dans les faits, le rivage au sable noir de Black Johnson Beach est bordé de palmiers. Mais abrite également des chimpanzés et des espèces d’oiseaux protégées. Sachant que des tortues marines viennent aussi sur le site pour pondre chaque année, souligne Ouest France.
Dans les faits, « ce projet, financé à hauteur de 45 millions d’euros par des investisseurs chinois, pourrait créer des milliers d’emplois (localement). (Pour le moment), la plupart du poisson capturé dans les eaux de ce petit pays est congelée par quelque 140 chalutiers étrangers qui débarquent leurs prises ailleurs ».
La pêche industrielle pourtant particulièrement surveillée par l’Etat
Pour rappel, le gouvernement sierra-léonais avait annoncé fin avril 2019 qu’il levait l’interdiction temporaire de la pêche industrielle devant permettre à la faune et la flore sous-marine locale de se régénérer.
Le lobby des entreprises étrangères sévissant dans la région faisait en effet du tort à cette mesure écologique. Ce moratoire concernait et concerne toujours les bateaux industriels, dont la plupart appartiennent à des Chinois et à des Européens.
Sans surprise, les ONG spécialisées dans la protection de l’environnement, à l’image de Greenpeace, étaient montées au créneau pour demander à Freetown de ne pas fléchir dans ce dossier et d’aller plus loin dans la protection de l’écosystème sierra-léonais.
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