Le contingent tchadien victime d’une attaque violente était déployé à Aguelhok, dans le nord-est du Mali.
Le vendredi 2 avril une attaque dans le nord-est du Mali, a fait quatre victimes parmi les troupes de l’ONU. L’attaque est attribuée à des djihadistes. Les quatre casques bleus, les soldats de la Force de maintien de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU), appartenaient à un contingent tchadien, présents à Aguelhok.
Selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ; « Les casques bleus ont vaillamment repoussé une attaque complexe perpétrée par plusieurs terroristes lourdement armés (…). Un bilan provisoire fait état de quatre casques bleus décédés et de blessés ».
« Des hélicoptères ont été dépêchés sur place afin d’évacuer les blessés. Les assaillants ont subi de lourdes pertes ». « Deux positions de nos forces ont été attaquées ce matin à Aguelhok, nous avons perdu quatre éléments, dont le chef de détachement de nos forces, et fait seize blessés selon des sources militaires.
L’attaque a eu lieu vers 06 h 15 dans cette localité située à un peu moins de 200 kilomètres du poste-frontière avec l’Algérie. Depuis 2013, l’ONU est présente au Mali. L’organisation internationale a déployé des milliers de soldats afin de lutter contre les groupes djihadistes sur le territoire.
Le Mali se trouve exposé depuis longtemps au terrorisme djihadiste. En effet depuis 2012, la partie du nord du pays est plongée dans une crise sécuritaire. Celle-ci s’est développée jusque dans le centre du pays. Toute cette zone géographique est désormais soumise aux violences djihadistes puisque la crise s’est répandue au Burkina Faso et au Niger, pays limitrophes.
Source : Le Monde Afrique