Le ministère des sports accorde une dérogation aux joueurs hors Union européenne afin qu’ils puissent jouer avec leurs équipes nationales.
Le 5 février, la FIFA avait alors autorisé les clubs professionnels au sein desquels évoluaient des internationaux à ne pas les libérer pour les matchs du mois de mars s’ils étaient soumis à un isolement de plus de cinq jours à leur retour. Mais les procédures de la France imposent à tout voyageur revenant d’un déplacement hors Union européenne une période d’isolement de sept jours. Dés lors de nombreux clubs auraient été privés de leurs joueurs internationaux, pour la 31e journée de Ligue 1 et Ligue 2 des 3 et 4 avril.
Le 17 mars, les clubs français avaient déclaré l’interdiction aux joueurs non-européens de rejoindre leur sélection. Les positions ont évolué depuis. Ainsi le 20 mars le ministère des sports du gouvernement français a annoncé que « les internationaux de retour de compétition officielle hors UE avec leur équipe nationale, française ou étrangère, sont exemptés de septaine dès lors que le respect d’un strict protocole sanitaire et médical est garanti (bulle sanitaire + test PCR quotidien au retour en club). Ils pourront donc s’entraîner et jouer sans application d’un délai de sept jours ».
C’est une réponse attendue car les sélections africaines craignaient l’absence leurs joueurs internationaux évoluant en Ligue 1 et Ligue 2 françaises. Et ce alors que les cinquième et sixièmejournées de qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2022 doivent se jouer les 24 et 30 mars.
Le 20 mars, les clubs des Ligues 1 et 2 ont pris apportés des précisions suite à l’annonce du ministère des sports : « Si le nécessaire est fait pour que les joueurs reviennent d’Afrique dans des avions privés, que nous avons l’assurance qu’ils seront testés très souvent, ils pourront partir. Mais seulement à ces deux conditions » a déclaré Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims (Ligue 1) et du collège de Ligue 1 au sein de la Ligue de football professionnel (LFP). «Iil aurait été préférable que cela ait été géré en amont. La FIFA a rendu sa directive début février. L’Amérique du Sud a rapidement pris une décision en reportant à juin les matchs prévus en mars, mais pas la Confédération africaine de football ».
Source : Le Monde Afrique