Le 7 mars, des explosions ont complètement détruit un camp de l’armée et des habitations à Bata, la capitale économique Selon un bilan provisoire, les déflagrations ont fait plus de 100 morts.
Le bilan est lourd après les déflagrations survenues à Bata la capitale économique de la Guinée équatoriale. On dénombre à ce jour plus de 100 morts, et plus de 600 blessés alors que les autorités craignent que le bilan s’alourdisse. Les chances de retrouver des survivants s’amenuisent. Pour autant les secours s’activent encore et ne perdent pas espoir.
Le président Obiang a déclaré que le sinistre avait pour origine un feu d’écobuage mal maîtrisé d’un fermier à proximité des stocks d’explosifs et de munitions du camp. Le chef de l’Etat s’est ému qu’un accident ait pu avoir lieu. Il a fustigé les responsables du camp qui selon lui « ont vraiment commis une imprudence, ou c’est de la malveillance pour des gens censés connaître les effets des explosions de la dynamite, qui normalement […] se stocke très loin de toute population et sous la terre, et non pas, comme cela était le cas, dans un lieu ouvert et près de la population » a insisté le président.
Dès dimanche soir, le président Obiang a annoncé qu’une enquête serait lancée afin de déterminer les responsabilités.
Ce quartier de Bata est littéralement défiguré après que de puissantes déflagrations, espacées de longues minutes en plein après-midi, ont détruit les bâtiments du camp t des militaires des forces spéciales et des gendarmes, ainsi que leurs familles. Les explosions ont également éventré de nombreuses maisons des quartiers environnants.
La ville de Bata concentre 800 000 habitants des 1,4 million d’habitants que compte cet Etat riche du pétrole et du gaz. En dépit de la richesse de ses ressources naturelles, la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Source : Le Monde Afrique