Le gouvernement mauritanien a officialisé une alerte à la grippe aviaire samedi au sein du parc national du Diawling. Ce dernier a immédiatement été fermé après la découverte d’une possible épidémie marquée par le décès de 245 poussins de pélicans et d’une douzaine d’adultes de la même espèce.
Selon RFI, qui relaie l’information, « le parc du Diawling est situé à 5 km du parc sénégalais pour la conservation des oiseaux le Djdouj, où 750 pélicans sont morts récemment de la grippe aviaire. Ce n’est donc pas une surprise si le même phénomène se produit en Mauritanie ».
En conséquence, « (Nouakchott) a ordonné la cessation de toutes activités humaine sur le site et ses environs. Une délégation représentant plusieurs ministères s’était, auparavant, rendue sur place pour mieux évaluer la situation. C’est après son passage qu’a été lancée une campagne de sensibilisation demandant aux populations d’éviter de manipuler les carcasses des oiseaux morts de la grippe aviaire ».
Une affaire sordide au Botswana
Cette affaire, même si elle diverge, n’est pas sans rappeler un fait divers épineux intervenu en octobre dernier au Botswana. Et cela, après la découverte de nombreuses carcasses de vautours à dos blanc dans la région du Makgadikgadi. Les chercheurs s’inquiètent ainsi sur l’avenir d’une espèce plus que menacée selon l’Union internationale pour la conservation de la nature. Les autorités locales prennent donc très au sérieux cette sombre affaire.
Selon Science et Avenir, une enquête est en cours afin de faire la lumière sur 55 disparitions datant du 22 octobre, confirme Motshereganyi Kootsositse, le responsable de la vie sauvage au Botswana.
“Nous recensons souvent des vautours morts dans tout le pays. La situation s’aggrave, leur nombre décline largement en raison d’empoisonnement dû à la mauvaise utilisation de produits agricoles chimiques“, précise l’intéressé.
Avant de tirer le signal d’alarme : “En juin 2019, 537 carcasses ont déjà été découvertes dans la réserve de Chobe (Nord). Un record ! Des études ont montré que l’empoisonnement et le commerce à des fins de médecine traditionnelle étaient responsables à 90% des morts de vautours en Afrique.”
Par ailleurs, il est important de noter que les éléphants sont également ciblés par une bactérie sur le territoire. Ces derniers ont en effet succombé par centaines au mois de septembre dans la région du delta de l’Okavango (Nord).
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