L’ambassade de Chine au Cap-Vert a fait un don mardi 22 décembre à l’agence capverdienne de presse pour améliorer son matériel informatique et sa technologie, confirme Pékin. Les autorités chinoises continuent ainsi de subventionner l’Archipel, à l’image de nombreux autres Etats africains.
L’annonce a été faite par la directrice exécutive d’Inforpress, Jacqueline Furtado. Selon elle, ce don s’inscrit dans le cadre du « Projet de modernisation technologique de l’agence capverdienne de presse ».
Cette somme contribuera au renforcement de la stratégie de restructuration et de repositionnement d’Inforpress, lui permettant de poursuivre son processus de conversion technologique, souligne le média asiatique, French People Daily.
Soft power chinois
Pour autant, cet acte de soft power chinois en terre cap-verdienne reste le dernier en date d’une longue liste. A l’image du projet « e-Gov II » financé en début d’année par la République populaire à hauteur de 15 millions de dollars. Celui-ci a en effet étendu le réseau technologique privé de l’État au secteur de l’éducation et de la santé, relaie l’Agence Ecofin.
La ministre cap-verdienne de l’Éducation, Maritza Rosabal, expliquait le 29 janvier dernier que « la connectivité du réseau de l’État dans les écoles permettra de se connecter pour avoir plus de connaissances, partager les bonnes pratiques, rechercher et renforcer les partenariats. La mise en œuvre du Système intégré de gestion scolaire (SIGE) en est d’ailleurs un exemple, car il permet une plus grande transparence et une meilleure sécurité, dans le suivi des processus d’enseignement et d’apprentissage, mais aussi des résultats”.
De nombreuses initiatives
Pour information, la Chine continue d’investir massivement au Cap-Vert. Pékin étant déjà très impliqué dans le développement de l’éducation nationale avec de nombreux partenariats noués avec Praia.
A ce titre, le géant asiatique a financé en 2018 l’installation d’un réseau Internet additionnel d’Etat sur l’île de Santiago. En conséquence, près de 300 institutions publiques ont bénéficié de ce coup de pouce technologique majeur.
Dans les faits, ce dispositif concernait aussi bien les établissements éducatifs, tels que les écoles secondaires, mais aussi les établissements de santé et les institutions locales ou encore centrales.
Par ailleurs, l’utilisation de la fibre optique a permis au réseau d’Etat d’atteindre un plus grand nombre d’utilisateurs. Sachant que ces structures ont permis un accès direct aux services d’email ainsi qu’à toutes les applications étatiques développées par le NOSI.