Le Sénégal peut compter sur des ressources de phosphate non négligeables rappelle Lamine Diallo, député d’opposition et leader du mouvement Tekki. Et pour cause, le géant africain bénéficie d’un milliard de tonnes de cette ressource en sel résultant de l’attaque d’une base par de l’acide phosphorique.
“Il est bon d’informer l’opinion publique que le Sénégal possède 1 milliard de tonnes de ressources en phosphates, deux fois plus que le Maroc“, confirme ainsi l’intéressé dans sa lettre hebdomadaire dénommée “Questekki”.
Offensif, L. Diallo appelle les instances sénégalaise à s’inspirer du modèle économique de Rabat dans ce dossier :
“Au Maroc, l’Etat a créé l’Office Chérifien des phosphates, véritable pilier du développement économique, social, technologique et culturel (national). L’OCP est une véritable industrie structurante, qui produit de l’acide phosphorique, des engrais pour le bénéfice de l’Etat. Ici, les ICS ont été bazardées à des intérêts privés indiens en complicité avec des politiciens prédateurs. Même les travailleurs actionnaires (en font les frais). C’est une honte.
(…) Dans le domaine des phosphates, la politique du président Macky Sall n’a pas de colonne vertébrale. Or pour Tekki, cette filière est hautement stratégique (…) Celle-ci doit être une industrie structurante au bénéfice de notre agriculture et de notre souveraineté alimentaire. Et, ce n’est pas négociable. On aime le Sénégal. Un point, c’est tout. Il faut choisir son camp.”