Après la découverte de nombreuses carcasses de vautours à dos blanc dans la région du Makgadikgadi, au Botswana, les chercheurs s’inquiètent sur l’avenir d’une espèce plus que menacée selon l’Union internationale pour la conservation de la nature. Les autorités locales prennent donc très au sérieux cette sombre affaire.
Selon Science et Avenir, une enquête est d’ores et déjà ouverte afin de faire la lumière sur 55 disparitions datant du 22 octobre dernier, confirme Motshereganyi Kootsositse, le responsable de la vie sauvage au Botswana.
« Nous recensons souvent des vautours morts dans tout le pays. La situation s’aggrave, leur nombre décline largement en raison d’empoisonnement dû à la mauvaise utilisation de produits agricoles chimiques« , précise l’intéressé.
Avant de tirer le signal d’alarme : « En juin 2019, 537 carcasses ont déjà été découvertes dans la réserve de Chobe (Nord). Un record ! Des études ont montré que l’empoisonnement et le commerce à des fins de médecine traditionnelle étaient responsables à 90% des morts de vautours en Afrique. »
Par ailleurs, il est important de noter que les éléphants sont également ciblés par une bactérie sur le territoire. Ces derniers ont en effet succombé par centaines au mois de septembre dans la région du delta de l’Okavango (Nord).
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