« Miracle ivoirien », la dernière fois que ce pays d’Afrique de l’Ouest avait reçu un tel éloge, c’était dans les années 1960-1970.
Le formidable élan économique et social de la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire est l’“une des économies les plus dynamiques du continent” subsaharien, affirmait la Banque mondiale dans son dernier rapport. Depuis une dizaine d’années et l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir, le pays affiche une croissance de 7 à 8% et le PIB a été multiplié par deux, atteignant près de 60 milliards de dollars en 2019. Ce n’est pas un hasard si la Côte d’Ivoire est surnommée “la locomotive économique de l’Afrique de l’Ouest francophone”.
Les grands travaux d’infrastructures, entamés par le Président dès son arrivée au pouvoir, ont considérablement transformé le visage du pays. Eau, électricité, réseau routier, secteurs hospitalier et éducatif… rien n’a été laissé au hasard. En dix ans, des milliers de kilomètres ont été créés sur l’ensemble du territoire, favorisant les flux humains et économiques à grande échelle. Si la route représente la quasi-totalité (90%) des échanges, le trafic aérien a lui aussi été développé.
Et l’énergie n’est pas en reste dans ce formidable essor. En neuf ans, la capacité énergétique ivoirienne a augmenté de 55% et le pays exporte sa production chez ses voisins. Couverture électrique sur la totalité du territoire à l’horizon 2025, eau potable pour la population, ces chantiers de grande ampleur ont largement amélioré la vie des 27 millions d’Ivoiriens.
Les raisons de cette croissance record
Si la Côte d’Ivoire jouit d’un développement massif, c’est aussi parce qu’elle peut s’appuyer sur des services de pointe dans le BTP, la télécommunication et le secteur agro-alimentaire. Car la production agricole, et en particulier celle du cacao est un atout majeur dans le développement économique du pays. Grâce à un sol fertile et un climat propice à sa culture, la Côte d’Ivoire est le premier producteur de cacao (2,1 millions de tonnes en 2019-2020) et détient 40% du marché mondial. La culture et le commerce de la fève (qui représente la moitié des exportations) permettent de faire vivre un cinquième de la population ivoirienne.
Tout comme le cacao, le pays est également capable de traiter puis exporter sa production de coton graine. Un secteur en pleine croissance qui assure un emploi et un revenu stable à de nombreux travailleurs. La Côte d’Ivoire se place parmi les trois premiers pays producteurs de coton, et à la tête du marché mondial pour le cacao, l’anacarde et le caoutchouc.