Le Fonds d’adaptation au changement climatique (FACC) a alloué, le 9 octobre dernier, 9,6 millions $ au gouvernement libérien. Le but : soutenir Monrovia dans la gestion des filières nationales du riz et du cacao afin d’obtenir une production plus résiliente et la construction d’infrastructures dédiées. Le tout, en favorisant une meilleure gestion des ressources hydriques.
Selon l’Agence Ecofin, « cette ’initiative se décline en trois volets que sont : la mise en place d’une production agricole plus résistante aux aléas climatiques, la diversification des moyens de subsistance des petits exploitants agricoles et la mise en place d’infrastructures de transport rural et d’accès à l’eau. Ces infrastructures devront également tenir compte des changements en cours. Quant au dernier volet, celui-ci (veillera) au renforcement de l’engagement politique et des capacités institutionnelles« .
Une utilisation qualitative des ressources hydriques largement ciblée
Parallèlement, le média précise que le projet permettra de renforcer ces deux filières face au changement climatique en rendant possible une meilleure gestion des ressources hydriques.
Pour information, le Fonds d’adaptation au changement climatique (FACC) plus souvent dénommé Fonds d’adaptation (FA), est un fonds alimenté, pour l’essentiel, par une taxe internationale fondée sur le Mécanisme de développement propre (MDP) mis en place par le Protocole de Kyoto.
Et cela, pour financer des projets ou des programmes d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement ; Des pays généralement très impactés par le dérèglement climatique, alors qu’il y contribuent moins que les pays riches.
Concrètement, ce fonds complète d’autres outils financiers établis sous la Convention des nations unis sur le changement climatique : le Fonds pour les pays les moins avancés, le Fonds spécial pour les changements climatiques et le Fonds vert pour le climat.