L’État nigérian d’Akwa Ibom (Sud-Est) bénéficiera, si tout se passe bien, d’une raffinerie flambant neuve et pleinement fonctionnelle dès 2024. Cette dernière est le fruit d’un accord signé mardi 1er septembre entre la société française, Axens, et le conglomérat local, BUA.
Comme le souligne RFI, « le Nigeria fait face à un paradoxe (car) le premier producteur de brut africain manque de pétrole raffiné, fautes d’infrastructures opérationnelles. Les quatre raffineries publiques du pays, qui sont en train d’être restaurées et modernisées, sont (en effet) bien insuffisantes pour répondre à la demande nationale ».
Au final, ce projet pourrait atteindre à terme une production quotidienne de 200 000 barils d’or noir. Un pas intéressant économiquement, mais encore insuffisant, puisque les besoins domestiques atteignent 550 000 barils par jour.
Lagos pas oubliée pour autant
Face à ce constat, Aliko Dangote, un riche exportateur d’arachide nigérian, ambitionne de lancer à Lagos la plus grande raffinerie du continent. Cette dernière disposera ainsi d’une capacité de traitement de 600 000 barils par jour. Soit un tiers de la production nationale, poursuit le média francophone.
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