Face à la recrudescence des cas de viol au Liberia depuis le début de l’année, les manifestations du « sexe faible » se multiplient à Monrovia. Pour autant, le président Weah reste très inactif dans ce dossier… Lui qui s’était pourtant érigé en grand défenseur de la cause féministe durant sa campagne. Ce dernier s’est donc logiquement attiré les foudres des militants locaux.
Dans les faits, les chiffres de ce fléau ont nettement augmenté sur le territoire en 2020. Et pour cause, près de 1000 cas apparaissent « déjà » dans les registres officiels depuis le mois de janvier.
Des centaines de personnes ont donc défilé durant trois jours dans la capitale libérienne afin d’obtenir de la justice un texte anti-viol. Le tout dans les plus brefs délais.
Monrovia, socle de la révolte
En outre, ces hommes et femmes poussent pour la création de tribunaux pénaux dédiés à travers tout le pays. Le but étant que les affaires de violence sexuelle soient jugées convenablement et conformément à la loi, confirme le site Afrik.
Ce mouvement a d’ailleurs gagné la Province puisque les comtés de Bong, de Nimba, de Grand Bassa et celui de Maryland organisent désormais leurs propres marches.
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