Berlin annonce que l’armée allemande va bénéficier de plus de soutien humain et logistique dans sa lutte contre le djihadisme galopant au Mali.
Selon France TV Info, le géant outre-Rhin va « renforcer sa présence (sur le territoire) régulièrement en proie à des attaques sanglantes. La participation de la Bundeswehr à la mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM) a donc été prolongée jusqu’au 31 mai 2021, et son contingent augmenté de 100 soldats pour arriver à un total de 450.
Par ailleurs, sa participation au sein de la mission Minusma, dirigée par l’ONU, a également été prolongée d’un an, mais sans effectif supplémentaire. Jusqu’à présent, 1100 soldats allemands y sont déployés. Des perspectives qui doivent encore recevoir l’assentiment des parlementaires du Bundestag dans les semaines à venir. Plus de 50 pays participent actuellement à la mission de paix des Nations unies au sein de la Minusma, avec un total de près de 11 000 soldats et 1 100 policiers« .
Macron tape du poing sur la table
Pour rappel, le président français, Emmanuel Macron, s’était rendu au Niger fin 2019 afin de faire le point avec les autorités locales sur l’épineux dossier “G5 Sahel” – intimement lié à l’opération de sécurisation hexagonale de la région, “Barkhane” – et qui ne porte pas encore ses fruits.
“Je vois des mouvements d’opposition, des groupes qui dénoncent la présence française comme une présence impérialiste néocoloniale. Je vois dans trop de pays prospérer sans condamnation politique claire des sentiments anti-français. Je ne peux pas accepter d’envoyer nos soldats sur le terrain dans les pays où cette demande de présence française n’est pas clairement assumée”, avait alors martelé le locataire de l’Elysée
Le chef d’Etat avait d’ailleurs profité de cette escale “pour s’entretenir longuement avec son homologue, Mahamadou Issoufou, afin de préparer le sommet qui se tiendra à Pau le 13 janvier (prochain). Les dirigeants des cinq pays du Sahel, où opère la force Barkhane, ont (ainsi) fermement (été) incités par (le locataire de l’Elysée) à exprimer publiquement leur soutien à cette opération qui mobilise 4500 soldats”.
Du retard à l’allumage…
Dans les faits, cette force conjointe (Tchad, Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso) est chargée de lutter efficacement et durablement contre la menace djihadiste particulièrement prégnante dans la région. Et de prendre le relais, à terme, de la force française, Barkhane, déployée notamment dans le nord du Mali où elle combat les groupes terroristes
Pour autant, la mise en place durable du dispositif peine à se dessiner tant les problèmes de logistique et de financement sont nombreux actuellement. Pire, les attaques récurrentes contre les positions du G5, notamment au Niger, au Mali et au Burkina Faso, demeurent toujours inquiétantes.
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