Dans les faits, le Bénin avait pris en décembre 2019 un arrêté interdisant la transhumance transfrontalière. Une décision qui avait nourri de facto les affrontements entre agriculteurs et éleveurs locaux et nigériens.
Selon le site DW, trois portes d’entrée sur la frontière béninoise sont désormais utilisables par les pasteurs nigériens. Et cela, à compter du 1er mars. Ces derniers sont donc officiellement autorisés à faire entrer 50 000 têtes de bovins sur le territoire béninois. En outre, ces mesure exceptionnelle vont durer deux mois, jusqu’au 30 avril.
Comme le rappelle, le média, « la transhumance est l’occasion pour les éleveurs des pays sahéliens comme le Niger, le Burkina Faso ou le Mali de descendre vers les pays côtiers tels que la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo à la recherche d’herbe fraîche ».
Une situation non sans risque puisque « les éleveurs tombent (parfois) dans une situation où il est difficile de maîtriser le bétail. Ce qui crée facilement des risques de dispersion. Et quand il y a dispersion, il y des conflits ».
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32