Le président du syndicat des transporteurs gambiens, Omar Ceesay, a annoncé mercredi 19 février que les véhicules de transport en commun sénégalais devenaient « persona non grata » sur le territoire.
Selon l’Agence Ecofin, cette décision n’est autre que « la réponse proportionnelle aux multiples exactions dont sont victimes les transporteurs gambiens, qui à maintes reprises sont interceptés et menacés par leurs homologues sénégalais au poste frontalier de Karang, (à l’est du pays) ».
Le média explique dans la foulée que la fréquence des dessertes entre les deux Etats est la source de cet épineux problème « diplomatique ». Car, « pour les transporteurs sénégalais de Karang, un seul bus par jour doit être autorisé à embarquer à partir de Banjul (la capitale gambienne) pour se rendre à Dakar. Une position que rejettent fermement les transporteurs gambiens. Ce principe (allant) à l’encontre du principe de la libre circulation des biens et des personnes dans la région CEDEAO ».
A suivre donc…