La compagnie minière canadienne Roxgold revoit à la hausse les estimations du projet aurifère Séguéla. L’augmentation des réserves vient confirme les ambitions de la Côte d’Ivoire sur le secteur aurifère.
Les estimations actualisées des ressources minérales du projet aurifère appelé Séguéla ont permis d’évaluer à 7% l’augmentation des ressources. Les ressources minérales dites interférées ont aussi connu une hausse de 1,2% à 471 000 onces, selon les chiffres de mars 2019. Le programme de forage de Séguéla a accordé la priorité à la délimitation et à la définition des ressources des gisements satellites des mines d’Ancien, d’Agouti, de Boulder et le gisement d’Antenna.
Sur Antenna qui est le gisement principal du projet Séguéla, les mises à jour font état de 529 000 onces à 2,3g/t et d’une ressource minérale interférée de 64 000 onces à 2,2 g / t. Le forage à Ancien, riche de minerais à haute teneur sur des largeurs significatives, se poursuit avec deux plateformes axées sur le forage d’extension au sud et en profondeur du gisement.
Concernant deux autres plateformes que sont Agouti et Boulder ; le forage continue en se concentrant sur la couverture de zones délimitées. Loin de se contenter de ces belles perspectives Roxgold a identifié 22 autres nouvelles cibles à potentiel. La compagnie souhaite conclure l’évaluation économique préliminaire du projet au deuxième trimestre 2020.
« L’accélération des activités d’exploration à Séguéla en 2019 nous a permis d’avoir les premières estimations de ressources minérales NI 43-101 pour Agouti, Ancien et Boulder, et d’augmenter les ressources prévues pour Antenna, entrainant une hausse de la valeur totale du projet », a indiqué le vice-président de Roxgold.
Les excellentes perspectives de Séguéla mobilisent les ambitions de la Côte d’Ivoire sur le secteur aurifère. La Côte d’Ivoire est le septième producteur d’or en Afrique ; après l’Afrique du Sud, le Ghana, le Mali, la Tanzanie, le Burkina Faso et la RDC.
Le pays connaît une hausse constante de sa production depuis 2011. Pour l’année 2020, le pays s’attend à une production de 30 tonnes d’or.
Source : La Tribune Afrique