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Un musée du Bénin s’enrichit de 27 objets traditionnels issus de collections privées européennes - Tribune Ouest Un musée du Bénin s’enrichit de 27 objets traditionnels issus de collections privées européennes - Tribune Ouest
Côte d'Ivoire et Afrique occidentale
Un musée du Bénin s’enrichit de 27 objets traditionnels issus de collections privées européennes

Cette démarche s’inscrit dans le retour d’œuvres d’arts premiers du patrimoine béninois issues de collections occidentales privées. 

Le vendredi 17 janvier, 27 nouvelles récades, sabres et objets de culte fon, offerts par un collectif d’antiquaires parisiens vont être accueillis par le musée de la Récade de Lobozounkpa, au Bénin. C’est à l’initiative du galeriste Robert Vallois et du Collectif des antiquaires de Saint-Grermain-des-Près que l’espace Lobozounkpa a été créé en 2015. Depuis sa création les initiatives de retour d’objets traditionnels sur leur terre d’origine se sont poursuivies. Les récades, sabres et objets, proviennent de deux anciennes collections européennes, acquises par le Collectif lors qu’une vente aux enchères à Nantes.

Un retour qui va venir accroitre les collections de l’espace Lobozounkpa. Ce projet s’inscrit dans un vaste débat sur les restitutions d’œuvres d’arts premiers à l’Afrique. Ainsi est prévue, la restitution par la France au Bénin de vingt-six statuettes du royaume d’Abomey, annoncée en 2018. Les statuettes se trouvent au Musée du quai Branly-Jacques Chirac, et le transfert est prévu 2020 ou début 2021.

Le Bénin et la France ont signé un programme commun de travail sur « la circulation d’œuvres d’art, notamment sous forme de prêts et d’expositions ». Cependant les musées français, s’inquiètent d’une politisation du débat et d’arguments selon lesquels toutes les œuvres en dépôt chez eux depuis la colonisation ont été malhonnêtement acquises ou pillées et en conséquence doivent être rendues aux États concernés.

Les musées privilégient une autre logique ; la circulation des œuvres entre la France et l’Afrique, plutôt que des restitutions. Exception faite lorsqu’il est établi qu’il y a eu pillage, méfait ou autre. Comme c’est le cas, concernant les statues du palais royal d’Abomey, le pillage par des soldats français à la fin du XIXe ayant été établi.

 

Source : Le Monde Afrique

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