Le 2 novembre, un cargo norvégien avait été la cible d’attaque. Les autorités portuaires de Cotonou, au Bénin, n’avaient pas hésité à qualifier l’attaque perpétrée d’«acte de piraterie ».
Après trente-cinq jours de captivité, les neuf marins philippins enlevés par de présumés pirates ont été libérés. Appartenant à l’équipage d’un navire norvégien, les 9 marins de nationalité philippine ont été relâchés par leurs assaillants. Les autorités norvégiennes se sont exprimées mardi 10 décembre pour préciser que « les neuf membres d’équipage qui avaient été kidnappés sur le MV Bonita ont été relâchés et sont indemnes ».
Le Bonita avait subi une attaque le 2 novembre alors qu’il était à l’ancrage aux alentours de la rade du port de Cotonou. L’armateur norvégien du navire, la compagnie Ugland, avait en novembre annoncé que huit membres de l’équipage et le commandant du navire avaient été enlevés dans ce que les autorités portuaires avaient elles-mêmes qualifié d’« acte de piraterie ».
La compagnie Ugland a repris la parole aujourd’hui pour annoncer l’issue heureuse de ce kidnapping. Les neuf marins ont libéré vendredi et ont d’ores et déjà rejoint avaient rejoint leurs familles aux Philippines. « Inutile de dire que la captivité a été une expérience très difficile pour eux » selon les dires de la compagnie Ugland. Les conditions dans lesquelles se sont déroulées les opérations de libération des otages n’ont pas été divulguées.
Les actes de piraterie sont légions dans cette partie du globe. Ainsi le golfe de Guinée est devenu la région maritime la plus dangereuse au monde. Souvent concentrés le long de la côte nigériane, les enlèvements sont nombreux et fréquents. Le mode opératoire est toujours le même : Ils détournent les navires pendant plusieurs jours, pillent les soutes, et demandent d’importantes rançons avant de libérer l’équipage
Cela outre la sécurité géographique pose de nombreux problèmes dans la mesure où le golfe de Guinée abrite les deux principaux pays producteurs d’or noir d’Afrique subsaharienne, le Nigeria et l’Angola.
Ces deux pays sont ainsi confrontés à de sérieuses perturbations sur cette voie de transport maritime international essentielle au continent.
Source : Le Monde Afrique
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