Le véhicule blindé conduit par le militaire français a été atteint par un engin explosif de fabrication artisanale, lors d’une opération dans la région du Liptako.
Le 7 décembre, une bombe artisanale a touché un véhiculé militaire français, faisant un blessé grave qui a été évacué en France. « Son véhicule blindé a été frappé par un engin explosif improvisé » lors d’une opération à In Figaren, à l’est d’Ansongo, dans la région du Liptako située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a déclaré le colonel Frédéric Barbry à l’Agence France-presse (AFP).
Ce nouvel épisode intervient alors que l’émotion suscitée par la mort de treize militaires français le 25 novembre, est encore très vive.
La présence française au sein de l’opération antidjihadiste barkhane (succédant à l’opération Serval) date de 2014. Elle a mobilisé jusqu’à aujourd’hui 4500 militaires dans la bande sahélo-saharienne. Les forces françaises opèrent en soutien des armées nationales qui combattent des djihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda et ce sur une étendue aussi vaste que l’Europe.
En dépit des efforts déployés par les forces conjointes, et six années après l’arrivée des troupes françaises, les violences djihadistes perdurent dans le nord du Mali. La présence des terroristes s’est développée au centre du pays ainsi qu’aux pays voisins, Burkina Faso et Niger.
Le récent épisode du 7 décembre vient s’ajouter aux précédents. Cette nouvelle atteinte aux forces luttant contre le djihadisme porte à 41 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française.
Source : Le Monde Afrique
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