Avec 90% d’enfants scolarisés chez les 4-12 ans, le Ghana fait office de bon élève sur le continent africain. Accra suit ainsi avec sérieux la volonté de l’Unesco d’imposer la scolarisation universelle il y a maintenant 15 ans.
Dans les faits, le Ghana garantie à ses enfants un droit à l’éducation durant huit ans. A savoir deux années de maternelle et six de primaire. Le budget accordé à ce dossier, au combien sensible, est d’ailleurs particulièrement éloquent puisque les autorités locales lui allouent 8% du PIB national, souligne le site Afrik. A titre de comparaison, les Nations unies exigent un taux minimum de 6%.
Pour autant, la situation est encore problématique pour de nombreuses familles modestes n’ayant pas les moyens d’envoyer leur progéniture à l’école, faute de capacités financières pour acheter des fournitures, par exemple. En conséquence, nombre d’enfants déscolarisés aident leurs parents dans les champs alors que les deux tiers de la population vivent des ressources de la terre.
Sur cet aspect, l’Etat ghanéen peut donc encore décupler ses efforts et faire en sorte de flirter avec les barre des 100% du taux de scolarisation.
Une croissance solide de l’économie domestique
D’un point de vue économique, Coface précise que « la croissance ghanéenne est robuste et devrait le rester en 2019. (En conséquence), le secteur des hydrocarbures devrait continuer à (la soutenir), notamment, (via) la hausse de production attendue sur les champs pétroliers de Jubilee et de TEN (Tweneboa, Enyenra, Ntomme).
Outre la contribution des hydrocarbures, les exportations bénéficieront de l’ouverture de la première raffinerie d’or du pays mi-2019. (Quant aux) industries manufacturières, (ces dernières) devraient également contribuer à cette (courbe ascendante), soutenues par l’effort public dans le cadre du programme One District, One Factory et l’amélioration de l’approvisionnement en électricité.
(Pour conclure), le secteur de la construction devrait aussi participer (au développement) du secteur secondaire, grâce à l’augmentation de l’investissement public dans les infrastructures, notamment dans le réseau de transport. Enfin, si l’agriculture devrait continuer à croître, les difficultés de la filière cacao sont, elles susceptibles de perdurer ».
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