Alors que Freetown a accentué son travail de sape sur les jeunes filles enceintes en les excluant de l’école jusqu’à la naissance de leur enfant, Amnesty International est montée au créneau pour dénoncer une situation aberrante.
Un postulat nourri par le ministère de l’Enseignement primaire et secondaire qui estime que les malheureuses « sont incapables d’apprendre correctement et (peuvent) avoir une influence négative sur leurs camarades en les incitant à être sexuellement actives. Ce qui peut amener celles-ci à tomber enceintes ».
Face à cette injustice flagrante, Marta Colomer, chargée de campagne principale Afrique de l’Ouest pour la célèbre ONG a donc publié un communiqué explicite afin d’appeler les autorités sierra-leonaises à la raison :
« La Sierra Leone est un pays où le taux de grossesse chez les adolescentes est élevé. Mais au lieu de dispenser une éducation sexuelle claire dans les écoles et d’éliminer efficacement les violences faites aux femmes et aux filles, les autorités punissent des centaines de jeunes filles enceintes en les privant d’éducation », fustige ainsi l’intéressée.
Avant d’enfoncer le clou : « Le refus répété de l’État de permettre aux jeunes filles enceintes de suivre les cours ne fait qu’enraciner l’inégalité entre les genres et la discrimination liée au genre. Au lieu de les autonomiser, la politique gouvernementale risque de susciter chez elles un sentiment de honte et de culpabilité. (En conséquence), il faut que (Freetown) lève immédiatement cette interdiction, conformément aux obligations de la Sierra Leone en matière de droits humains. Et permettent (ainsi) aux jeunes filles enceintes de jouir pleinement de leur droit à l’éducation ».
A bon entendeur donc…
Crédit photo : https://www.fillespasepouses.org/
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