L’armée malienne a déclaré le 18 octobre avoir « neutralisé » une cinquantaine d’ennemis. C’est dans le cadre de la contre-offensive lancée après le revers meurtrier infligé par les jihadistes au début du mois dans le centre du pays en guerre que l’armée malienne a agit.
L’armée malienne n’en a pas pour autant fini puisqu’elle est toujours à la recherche de 27 de ses soldats. Ces soldats sont portés disparus depuis la double attaque jihadiste du 30 septembre et 1er octobre à Boulkessy et Mondoro. Cette attaque est l’une des plus meurtrières que l’armée malienne ait subie depuis des années. Deux civils ont été tués à Mondoro, 38 soldats sont morts et 17 ont été blessés à Boulkessy a annoncé l’armée. L’attaque du 30 septembre contre les deux bases militaires du centre du pays a été revendiquée par le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al Qaïda.
Des opérations afin de reprendre du terrain et des opérations de ratissage ont suivi l’attaque avec « un engagement très accru » de la force française Barkhane auprès des troupes maliennes. Ainsi « une cinquantaine d’ennemis (ont été) neutralisés, une trentaine blessés, des matériels détruits », de même qu’un important stock de carburant annonce l’armée. Le mot utilisé est bien « neutralisé » sans que l’on sache si l’on peut parler de décès.
Les opérations ont permis de confirmer la présence de femmes dans les groupes armés en cause. L’armée malienne a par ailleurs fait état vendredi de la tentative de vol d’un important stock d’armes par un de ses soldats, chef de poste adjoint à la division du matériel.
Source : Le Figaro