C’est en 2019 que le mandat des conseillers départementaux et municipaux élus en 2014 prend fin. Cependant le gouvernement sénégalais a décidé de allonger la durée de leur mission pour une année supplémentaire. Ce report est le fruit d’un consensus de la classe politique alors que les modalités d’organisation et de participation ne sont pas encore fixées.
Ce sont les dernières élections avant la présidentielle et pour l’heure la question des modalités d’organisation n’est pas réglée. D’où le report de la tenue des élections locales.
C’est le communiqué de sorti du dernier Conseil des ministres du 16 octobre dernier qui confirme le report. « Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté : le projet de loi portant report des élections prévues le 1er décembre 2019 et prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux […] », annonce le texte publié.
Les élections locales étaient prévues le 23 juin dernier, avant d’être reportées au 1er décembre 2019. C’est donc un nouveau report qui envoie cette fois-ci les élections locales en année 2020. A l’époque Macky Sall pour justifier, le report avait argué d’un chevauchement entre investitures locales et campagne pour la présidentielle.
L’annonce de ce nouveau report a été donnée sans préciser pour autant de nouvelle date. Se profilent des élections en milieu d’année, voire fin 2020. Le projet de loi attend encore l’aval des députés pour être appliqué. Ceci devrait n’être qu’une formalité car la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakkar est largement majoritaire au sein de l’Hémicycle. Le mandat des élus locaux devrait donc être prorogé si le texte passe.
Macky Sall a rencontré le 10 octobre les élus locaux qui lui ont remis un mémorandum. Afin d’organiser au mieux le scrutin, il s’agit de tenir des compte doléances de l’opposition. Le retour du parrainage (1% à 5% selon la localité) est une première pomme de discorde. Le coût de la caution est également un sujet de discussion : 10 millions de francs CFA pour chaque liste de candidatures, le double, si la liste se présente aux municipales et aux départementales.
Ces mesures sont destinées à limiter le nombre de candidats, aux municipales de 2014, où plus de 2700 listes avaient été enregistrées. Pour le moment l’opposition a rejeté en bloc ces mesures jugées « restrictives», destinées à faciliter les démarches du parti au pouvoir.
Source : La tribune Afrique
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