Alors que la période de soudure ne s’annonce pas sous les meilleurs hospices suite à une saison des pluies catastrophiques pour les sols, la Mauritanie souhaite malgré tout capitaliser sur l’une de ses ressources majeures : la datte. De nombreuses initiatives ont ainsi vu le jour récemment afin de dynamiser cette juteuse industrie.
Développer les infrastructures et renforcer la recherche autour de la datte, fruit typique national par excellence, telle est l’ambition à court terme du gouvernement mauritanien. Le but : apporter une réponse efficace aux périodes de sécheresse qui se multiplient sur le territoire.
A cette fin, Nouakchott a donc innové avec le projet Oasis qui prévoit la construction de trois barrages à l’échelle nationale. Mais aussi un laboratoire destiné à répondre à cette problématique persistante de pénurie d’eau en améliorant le rendement des palmiers. La structure stocke ainsi les nouvelles cultures, sélectionne les semences les plus prometteuses, privilégie la culture in vitro et investit dans la lutte contre les parasites.
Pour rappel, 500 000 Mauritaniens pourraient se retrouver dans une situation alimentaire alarmante lors la période de soudure, confirme le Programme alimentaire mondial. Un laps de temps durant lequel le grain de la récolte précédente peut venir à manquer, engendrant de facto pénurie et flambée brutale des prix, parfois accentuée par la spéculation.
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