SL Mining, filiale du groupe américain Gerald Group stoppe ses activités d’extraction du minerai de fer en Sierra Leone.
Le gouvernement a décidé d’annuler ou de suspendre les licences de plusieurs grands projets miniers, y compris celui de Marampa. Par conséquent, la décision de suspendre les activités de SLMining devrait être effective la semaine prochaine.
Ainsi l’opérateur américain a cédé à la pression des autorités de Monrovia. Et SL Mining, filiale du groupe américain Gerald Group, a décidé le 20 septembre de suspendre ses activités d’extraction du minerai de fer en Sierra Leone. L’entreprise ne fait que se comporter conformément aux décisions des autorités de tutelle notifiant l’arrêt immédiat des exportations de la production de la mine Marampa exploitée par SL Mining.
C’est l’épilogue d’un conflit récent alors que SL Mining contestait les déclaratiosn été allégations du gouvernement. La compagnie minière avait cependant sollicité l’arbitrage d’un tribunal international pour contester les dires du gouvernement. Le gouvernement de Sierra-Leone avait agi ainsi pris en fondant sa décision sur le non-respect des cahiers de charges et du non-versement de la redevance.
Dont acte, SL Mining en fermant ses activités marque le refus de dialogue de la part de l’Etat. Conséquence immédiate : la fermeture engendre la suppression de 1000 emplois. SL Mining n’est pas le seul opérateur concerné. En effet le gouvernement Sierra Léonais a, depuis quelques mois, initié un programme de révision de la conformité des entreprises minières aux normes locales. Cela abouti dés le mois d’août à l’annulation ou la suspension des licences de plusieurs grands projets miniers. Au nombre desquels on retrouve les mines de fer de Tonkolili et de Marampa.
Le groupe américain n’est pas le seul opérateur concerné. Ainsi le groupe chinois Shandong Iron and Steel, l’une des principales entreprises présentes en Sierra Leone s’est vu annuler ses licences.
En janvier 2019, l’avant-projet du code minier mettait l’accent sur l’éthique et la gouvernance dans le secteur ainsi que sur les codes qui régissent les droits des actionnaires et investisseurs. Le code encadre également la nomination des CEO et les termes de leurs contrats, ainsi que différents aspects comme l’encadrement du fonctionnement des entreprises familiales.
Source : La Tribune Afrique