Le ministère de l’Alimentation et de l’agriculture du Ghana et Groupe OCP ont signé des accords portant sur les activités agricoles, la cartographie des sols et l’innovation dans le secteur agricole.
La signature des accords entre le Ghana et le groupe OCP marocain ont eu lieu en marge de l’African Green Revolution Forum (AGRF) qui se tenait à Accra.
C’est le groupe phosphatier marocain OCP qui a annoncé le jeudi 5 septembre la signature de deux nouveaux accords avec le ministère ghanéen de l’Alimentation et de l’agriculture. «Il s’agit en premier d’un accord de coopération concernant les activités centrées sur les agriculteurs, la cartographie des sols, l’innovation et l’enregistrement numérique des agriculteurs. Le second accord est un « Term Sheet » pour le projet industriel, visant à renforcer les principaux aspects du développement de l’agriculture et de l’industrie ghanéennes», a précisé OCP.
«Ce partenariat offre aux parties prenantes, dans la chaîne de valeur des engrais, une gamme de services à forte valeur ajoutée afin de fournir aux agriculteurs ghanéens des engrais adaptés et à des prix compétitifs, mais également toutes les ressources nécessaires à leur succès », a déclaré le groupe OCP dans un communiqué.
Les agriculteurs ghanéens auront la possibilité de se former ; sur certains types de cultures, sur les enjeux liés à l’optimisation de la gestion des sols, et sur les avantages de recourir à des solutions financières. Une démarche globale doit pouvoir permettre l’accès à des formations, des accompagnement grâce à une offre complète destinée aux agriculteurs. Des «Farmers School» vont également être lancées.
Ces accords s’inscrivent en droite ligne du mémorandum d’entente signé en septembre 2018, dans lequel le groupe OCP et le gouvernement du Ghana ont passé un accord afin d’améliorer la chaîne de valeur des engrais dans le but de fournir des produits adaptés localement.
OCP a également lancé son programme Impulse, développé par l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P) de Ben Guérir, dans le but d’accélérer le développement des start-ups et des agro-entrepreneurs actifs dans le secteur.
Source : La Tribune Afrique