Comme la plupart des dirigeants dans le monde ; les dirigeants africains observent de près le développement de l’intelligence artificielle. Cependant une étude de PwC confirme que ces mêmes dirigeants sont prêts à investir dans ce secteur dés maintenant.
Le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) vient de publier le jeudi 5 septembre les conclusions de la 7e édition du rapport Africa Business Agenda .
En marge de l’édition africaine du Forum économique mondial (WEF) organisé à Cape Town du 4 au 6 septembre, les auteurs du rapport se sont exprimés sur les relations entre dirigeants africains et intelligence artificielle (IA).
«La plupart des PDG en Afrique adoptent une approche attentiste à l’égard de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le milieu du travail – actuellement 35 % (23 % au niveau mondial) des PDG n’ont aucun plan en place pour mener dès maintenant des initiatives dans l’IA, mais ils sont 46 % (35 % au niveau mondial) à prévoir de lancer des projets d’IA au cours des trois prochaines années», indiquent les auteurs du rapport.
L’objectif de l’Africa Business Agenda de PwC qui est publié chaque année, est d’évaluer l’approche des chefs d’entreprises à travers le Continent quant à l’avenir économique à court et moyen terme.
La méthodologie utilisée est un sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif de chefs d’entreprises du continent. Cette année, les chefs d’entreprises africains montrent des inquiétudes en ce qui concerne les perspectives de croissance mondiale. Simultanément, et ce en dépit des incertitudes économiques et politiques, les chefs d’entreprise s’attendent à l’émergence d’opportunités.
L’intelligence artificielle est un secteur qui mobilise les réflexions et qui apparaît comme un futur moteur d’opportunités. Plus des trois quarts des PDG ayant participé au sondage de PwC pensent que les gouvernements africains ont un rôle clé à jouer dans cette migration des entreprises vers l’IA.
Ainsi en Afrique, l’IA est envisagé comme un pôle d’avenir. En 2020, 600 millions d’Africains utiliseront un smartphone connecté, soit le double des 336 millions de 2016, selon une étude du cabinet Deloitte publiée en 2018.
Le développement du smartphone induit une croissance des datas. Datas qui, on le sait sont des denrées de plus en plus précieuses.
Certains se sont déjà attelés à cette nouvelle phase de transformation liée au secteur digital. Le PDG d’AppsTech comme Rebecca Enonchong prépare le lancement d’une plateforme de solutions de gestion basée sur l’intelligence artificielle à destination des entreprises et administrations en Afrique. C’est le début d’une nouvelle ère digitale pour le continent africain.
Source : La tribune Afrique
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