Barrick Gold cède peu à peu ses mines en Afrique. Après sa mine d’or Massawa au Sénégal et sa mine de cuivre Lumwana en Zambie, l’entreprise cherche un repreneur pour la mine de Tongon en Côte d’Ivoire.
La mine de Tongon en Côte d’Ivoire dont les activités ont été ralenties par des mouvements de grève en 2018 est désormais rentable depuis janvier 2019 et Barrick Gold cherche à la céder. La mine de Tongon est située au nord de la capitale ivoirienne Abidjan et annonce une production 2019 entre 250 000 et 270 000 onces d’or.
L’entreprise canadienne vend donc Tongon via une opération menée en coordination avec la Banque canadienne, la Banque Nouvelle-Ecosse ou Banque Scotia. Cette dernière est le partenaire avec lequel le groupe collabore afin de trouver des investisseurs. La compagnie minière canadienne Barrick Gold ets le premier producteur mondial d’or et s’apprête à lancer un processus de vente officiel à court terme pour la totalité ou une partie de ses participations.
Barrick Godl change de stratégie. La société collabore avec la Banque Scotia à la vente de son projet aurifère Massawa au Sénégal et prévoit de céder sa mine de cuivre Lumwana en Zambie. La mine de cuivre zambienne Lumwana a une capacité de production évaluée entre 210 millions et 240 millions de livres de cuivre en 2019.
Mark Bristow, PDG de Barrick Gold a déclaré toutefois avait affirmé que sa société ne se désengage pas de la Côte d’Ivoire, bien au contraire. Ainsi une extension de la durée de vie de la mine d’or de Tongon qui emploie quelque 1 723 personnes est prévue. De même Barrick Gold compte poursuivre l’exploration des sites où elle possède des permis, à l’instar de Boundiali et à Mankono.
La société a affiché un bilan satisfaisant l’année dernière. Cependant Barrick Gold été confrontée à des mouvements de grèves au sein de la mine de Tongon.
Au dernier trimestre de 2018 le retour à la normale a été constaté, après neuf mois de production intermittente causée par des grèves et des troubles sociaux. Barrick Gold a signé un accord de réconciliation en décembre dernier, réunissant le management de la société minière, les employés et les communautés riveraines pour instaurer un climat favorable au retour à la pleine activité de la mine.
Source : La Tribune Afrique