La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest prend la décision de prolonger pour une période de six mois à compter du 1er octobre 2019, la présence en Guinée Bissau de la force d’interposition.
Lors du sommet de l’organisation au Nigeria, les chefs d’Etat et de gouvernements membres de la CEDEAO ont décidé de prolonger la présence de forces d’interposition en Guinée Bissau.
Le texte de la résolution finale rendue public à Bissau mentionne que le mandat des forces d’interposition de la communauté est prolongé de six mois. «La conférence a finalement décidé de prolonger son mandat de l’ECOMIB pour une période de six mois à compter du 1er octobre 2019» annonce la résolution.
C’est le climat politique en Guinée-Bissau toujours instable qui aurait motivé cette décider de prolonger le mandat des forces d’interposition. Le chef de l’Etat bissau-guinéen, José Mario Vaz, n’a a à ce jour pas trouvé de terrain d’entente avec l’opposition. En l’attente de la nomination d’un nouveau gouvernement, la situation apparaît de plus en plus tendue.
Les chefs d’Etat de la CEDEAO outre la question de la force d’interposition se sont préoccupés plus globalement de la crise dans le pays. Aussi la résolution de la CEDEAO stipule également que le président Vaz restera jusqu’à la prochaine élection «et la gestion du gouvernement sera entièrement assurée par le gouvernement constitué conformément à la Constitution de la Guinée-Bissau».
Cette mention vient prolonger la décision de prolongation de la présence des forces. La CEDEAO a également fait savoir qu’elle souhaite la nomination d’un nouveau procureur général, alors même que le précédent était entré dans un conflit ouvert avec la majorité parlementaire. Le président Vaz a executé cette décision en nommant Ladislau Clemente Fernando Embassa «procureur général jusqu’à l’investiture du nouveau président de la République».
Source : La Tribune Afriquecedeao