Dans une étude récente, l’Organisation internationale du travail (OIT) a interpellé la communauté internationale sur les conséquences à 10 ans de la hausse progressive des températures. Les canicules pourraient en effet impacter 80 millions d’emplois durant ce laps de temps. Et cela, à l’échelle du globe.
Le document intitulé « Travailler sur une planète plus chaude : l’impact du stress thermique sur la productivité du travail et le travail décent » trouve ainsi une connotation assez apocalyptique sur la destinée mondiale de l’emploi
Ainsi, selon le scénario de l’Institution, relayé par L’Opinion, des températures supérieures à 35°C couplées avec une forte humidité se traduiront par la perte de 2,2 % des heures totales travaillées dans le monde d’ici 2030. Un préjudice économique qui pèserait pas moins de 2400 milliards de dollars. « Soit l’équivalent de l’économie britannique », confirme les experts de l’OIT.
Au rayon des victimes « privilégiées », figurent ainsi en premier lieu le secteur de l’agriculture qui pourrait enregistrer une perte sèche de 60% de son rendement normal. Quant au BTP, ce dernier ne sera pas en reste avec une « amputation » de 20% de sa capacité de travail. De son côté, l’industrie ne devrait elle aussi pas être épargnée.
A suivre…
Crédit photo : Pixabay
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