La Commission vérité et réconciliation auditionne depuis le 7 janvier les victimes et les bourreaux qui ont malheureusement occupé une place prépondérante au sein du régime dictatoriale de l’ex-président, Yahya Jammeh. Des entretiens diffusés en direct qui rencontrent un grand succès auprès de la population gambienne.
« En ce moment, en Gambie, c’est l’émission la plus regardée. Chaque citoyen la suit assidûment », confie auprès du Monde Bubacarr Sanyang, un étudiant de 23 ans.
Et pour cause, la salle d’audience affiche complet 30 minutes avant l’ouverture des débats. Sans surprise, il n’y a pas de place pour tout le monde. Il est donc normal que ces auditions soient accessibles à la télévision, à la radio, mais aussi sur les réseaux sociaux. Et cela, pour le plus grand bonheur des Gambiens.
Toutefois, il est important de souligner que les scènes décrites par les protagonistes, ainsi que les victimes du système Jammeh (1996-2017), font état la plupart du temps d’une extrême violence. C’est sans doute le prix à payer pour atteindre le chemin de la vérité et permettre à des milliers de personnes de tourner une page particulièrement macabre.
Pour information, une Commission de vérité et de réconciliation (CVR) est une structure non juridique mise en place dans le cadre de la justice transitionnelle après des périodes de troubles politiques, guerres civiles, de dictature, de répression politique ou d’un génocide.
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