Avec le projet Sealink, le Nigeria mise sur ses voies navigables. La Banque nigériane d’import-export (NEXIM Bank) contribue à la promotion de la connectivité, de la logistique et la stimulation de la compétitivité du commerce nigérian au niveau régional et mondial.
En collaboration avec le régulateur NIWA, NEXIM Bank participe au projet Sealink conçu pour réduire les fragilités logistiques du Nigéria.
Ainsi la banque nigériane d’import-export, l’Autorité nationale des voies navigables et la Sealink Promotional Company signent un protocole d’accord pour améliorer la logistique, la connectivité et le commerce du Nigéria avec le reste du monde.
Selon les dires de Abba Bello, le directeur général de NEXIM, le projet Sealink a été conçu pour réduire la fracture logistique et combler le manque d’infrastructures et de transport maritime entre les régions de la CEDEAO et de la CEMAC. Sealink doit pouvoir promouvoir les opérations sur les voies navigables intérieures afin de faciliter l’intégration régionale et le commerce, et ce en réduisant les coûts logistiques.
L’accord se présente sous la forme d’un partenariat public-privé afin d’attirer les investisseurs du secteur privé.
Le Nigéria nouveau a pour objectif de diversifier l’économie, afin notamment de moins dépendre des ses exportations de pétrole. Selon le DG de NEXIM Bank, en participant au projet régional Sealink, l’établissement cherche à contribuer à l’amélioration de la connectivité commerciale du pays. La connectivité commerciale est une étape décisive dans la stratégie d’exploitation des ressources naturelles, et ce pour la diversification économique. Ainsi l’optimisation des infrastructures maritimes devrait permettre d’accroître les exportations des produits miniers. Et par voie de conséquence, accroître également le PIB.
Le Nigeria ambitionne via ce projet de créer une économie compétitive à l’échelle mondiale. Cela devrait à terme améliorer le classement du Nigeria dans le classement doing business de la Banque mondiale, et accroître également l’indice de performance logistique (IPL).
«En termes de valeur, il est prévu que la signature de ce protocole d’accord favorise les opérations de navigation pour le commerce dans l’arrière-pays, le transit et les zones côtières, en particulier pour les cargaisons. Ce qui fera passer les recettes annuelles des exportation non pétrolières de 500 millions de dollars actuellement à 1,2 milliard de dollars par an », a ainsi déclaré Abba Bello le directeur général de NEXIM.
Source : La Tribune Afrique
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