Le gouvernement du Mali va s’inspirer des conclusions de Crisis Group pour mettre fin aux attaques terroristes. Ainsi le groupe de réflexion International Crisis Group a publié un rapport qui préconise échanges, dialogue avec les djihadistes et leurs partisans.
Insécurité grandissante, attaques terroristes et violences intercommunautaires ne cessent de s’accroître au Mali inquiétant ainsi les pouvoirs publics maliens, et les instances internationales. Afin d’enrayer cette spirale dont personne n’imagine la fin ; le Think Tank International Crisis Group (ICG) a fait part de ses préconisations. Dans un rapport publié en début de semaine, ICG recommande le dialogue. Ainsi ICG conseille au au gouvernement malien d’engager un dialogue avec les groupes djihadistes. Le gouvernement malien a fait savoir qu’il trouve crédible un appel au dialogue.
« Nous sommes d’accord sur le principe et nous y travaillons déjà », a déclaré le ministre malien de l’administration territoriale, Boubacar Alpha Ba à Radio France international (RFI). « On a des expériences dans la région du Centre, où les représentants des chefferies locales ont eu langue avec certains membres de ces groupes, donc le dialogue existe. Maintenant, comment le formaliser ? Quelle pédagogie faut-il pour qu’il y ait un dialogue véritable entre eux et nous », s’est interrogé le membre du gouvernement malien.
Il s’agit selon ICG, de trouver des terrains d’entente avec les chefs de la « katiba du Macina » du prédicateur radical peul Amadou Koufa.
Le think tank s’est appuyé sur les expériences passées pour recommander le dialogue pour sortir de la crise. ICG a déclaré que les précédents échanges organisés par la société civile et des religieux avec les groupes djihadistes ont eu une issue favorable. Ils « ont révélé un certain degré de pragmatisme », indique le rapport. L’IGC suggère de « mandater des chefs religieux » pour initier le contact avec ces groupes de radicaux tout en recherchant « un dialogue plus large avec les Maliens du centre, y compris ceux favorables à la rébellion ».
Le dialogue constitue « un changement de cap » mais n’exclue pas l’action militaire. Il s’agit plutôt de combiner pression militaire, dialogue et désarmement pour amener les chefs de la «katiba du Macina » à la table des négociations.
Source : La Tribune Afrique
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