Le gouvernement sénégalais a officialisé mardi 14 mai la suppression du poste de Premier ministre. Cette mesure controversée, qui offre plus de latitudes à Macky Sall sur les rouages de l’Etat, n’avait pas été mentionnée par le principal intéressé lors de la campagne présidentielle de février dernier.
Selon le communiqué de Dakar, relayé par Le Monde, « les 32 ministres et trois secrétaires d’Etat, nommés le 6 avril, sont tous reconduits, (à l’exception) de leur ancien chef, Mahammed Boun Abdallah Dionne, homme de confiance de Macky Sall, qui restera son bras droit en tant que secrétaire général de la présidence de la République ».
Sans surprise, l’opposition n’a pas manqué de fustiger une véritable tentative « d’OPA » politique. De son côté, le président Sall a argué qu’il souhaitait avant tout redynamiser « le dialogue national ».
Ce dernier envisage en effet désormais un grand débat portant sur la création d’un organe indépendant en matière d’organisation des élections et la mise en place d’un futur statut de « chef de l’opposition ». Mais aussi une réforme du système de parrainage.
Pour rappel, les présidents sénégalais, Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf, s’étaient déjà privés de Premier ministre par le passé. Respectivement dans les années 60′ et 80′.
Crédit photo : Wikipédia
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