La Cour suprême a définitivement entériné, mercredi 20 mars, les résultats des législatives au Guinée-Bissau. Le PAIGC, du président en place, José Mario Vaz, obtient ainsi la majorité dans l’Hémicycle avec 47 sièges sur 102.
Sur 21 formations en lice, seules six ont obtenu des sièges, relaie la BBC. Dont 27 pour le Madem-G15, formé par 15 députés frondeurs du PAIGC et 21 pour le Parti pour la rénovation sociale (PRS). Concrètement, cette décision met fin à quatre longues d’années d’incertitudes politiques sur le territoire. Mais surtout de grosses sueurs froides pour la Cedeao.
Et pour cause – depuis 2015 et le limogeage par le chef de l’Etat de l’ex-Premier ministre, Domingos Simoes Pereira (issu des élections de 2014) – aucun gouvernement formé à l’initiative du José Mario Vaz, lui-même, n’a jamais pu obtenir le quitus de quatre des cinq partis présents à l’Assemblée nationale. Le PAIGC ayant systématiquement rejeté tous les Premiers ministres nommés par le président sans son accord, comme l’exige la Constitution.
Crédit photo : Wikipédia
Article connexe :
Noix de cajou : la Guinée-Bissau elle aussi confrontée à de sérieux problèmes