Alors que la Commission électorale indépendante (INEC) a officialisé dans la nuit de mardi à mercredi la victoire de Muhammadu Buhari (APC) à la présidentielle nigériane, l’opposition menée par Atiku Abubakar dénonce une parodie d’élection et lance une action judiciaire pour faire valoir ses droits.
« Si j’avais perdu dans des élections libres et justes, j’aurais appelé le vainqueur dans la seconde. Non seulement je lui aurais adressé mes félicitations mais j’aurais aussi proposé mes services pour contribuer à unir le Nigeria. «
Le communiqué publié mercredi 27 février par le Parti populaire démocratique (PDP) est sans appel. Selon son leader, la fraude a bel et bien plané au-dessus des urnes nationales. Une épée de Damoclès assurant dans les faits 4 millions de voix supplémentaires à son rival qui atteste, au final, de 54% des suffrages.
Pour autant, Muhammadu Buhari – qui rempile pour un second mandat après 2015 – a-t-il tenté de peser directement ou indirectement sur les débats. Et cela de façon arbitraire ? Selon L’Express, les observateurs locaux et internationaux ont en tout cas « noté de sérieux problèmes dans l’organisation du vote, qui avait déjà été retardé d’une semaine, quelques heures avant son ouverture prévue le 16 février ».
Pire, le média ajoute que la société civile nigériane a également constaté de nombreuses irrégularité durant le scrutin. A l’image d’intimidations d’électeurs ou encore de destruction de matériel électoral.
A suivre donc…
Crédit photo : Pixabay
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