Alors que la grève des professeurs des écoles primaires, secondaires et de l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan dure depuis cinq semaines, les étudiants ivoiriens sont montés au créneau pour demander la reprise des cours.
En ce sens, les syndicats étudiants ont organisé mardi une marche protestataire dans les grandes villes du pays. « Depuis deux mois, nous observons la fermeture des classes et des amphis et cela est insupportable », s’alarme ainsi Fulgence Assi. le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci).
L’intéressé, sollicité par Slate Afrique, a donc sauté sur l’occasion pour demander au gouvernement de « réagir et trouver une solution définitive à cette crise dont les principales victimes sont élèves ». Et pour cause, une année blanche n’est pas à exclure si le mouvement s’étend trop dans le temps. Qu’il s’agisse du cursus scolaire ou universitaire.
Pour rappel, les enseignants du primaire refusent de céder tant qu’ils n’obtiendront pas la suppression des cours du mercredi. Mais aussi une hausse des indemnités de logement. Cette deuxième revendication est d’ailleurs partagée par leurs collègues du secondaire.
Crédit photo :Wikipédia