La Guinée-Bissau n’en finit plus de s’engluer dans un marasme politique qui inquiète au plus haut point la CEDEAO. C’est un euphémisme. Le lancement des élections législatives tant attendues samedi 16 février a donc tout de l’aubaine nationale.
Et pour cause – depuis 2015 et le limogeage par le chef de l’Etat de l’ex-Premier ministre, Domingos Simoes Pereira (issu des élections de 2014) – aucun gouvernement formé à l’initiative du José Mario Vaz, lui-même, n’a jamais pu obtenir le quitus de quatre des cinq partis présents à l’Assemblée nationale. Le PAIGC (dont fait partie Vaz) ayant systématiquement rejeté tous les Premiers ministres nommés par le président sans son accord, comme l’exige la Constitution.
De ce fait, les législatives endossent un enjeu des plus salvateur pour dénouer la crise. Car selon les termes de la Constitution, le choix du Premier ministre revient obligatoirement au parti majoritaire.
Pour rappel, José Mario Vaz n’a jamais semblé très pressé d’en découdre aux urnes. Ce dernier avait en effet prolongé en novembre de 15 jours le recensement électoral sur le territoire. Et cela, afin de décaler à 2019 le scrutin prévu initialement le 18 novembre dernier.
Crédit photo : Wikipédia
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32