Freetown a décrété jeudi 7 février l’état d’urgence nationale en raison de la recrudescence des viols et agressions sexuelles sur le territoire sierra-léonais entre 2017 et 2018.
Selon Le Figaro, qui reprend les statistiques publiées par les autorités locales, « le nombre de cas de violences sexuelles a doublé en un an dans ce pays de 7,5 millions d’habitants, passant de 4750 en 2017 à plus de 8500 l’an dernier ». Sachant qu’une grande partie des victimes référencées sont des femmes ou de très jeunes enfants.
En conséquence, le président Julius Maada Bio a décidé de sévir en annonçant un arsenal judiciaire renforcé en la matière :
« Je déclare le viol et la violence sexuelle urgences nationales. Avec effet immédiat, les pénétrations sexuelles sur mineurs sont punissables de la prison à vie. (Mais ce n’est pas tout), l’ensemble des hôpitaux publics (auront également l’obligation) de prodiguer des traitements médicaux gratuits et délivrer des certificats médicaux à toutes les victimes. »
Pour information, le code pénal sanctionnait jusque-là les criminels de peines allant de cinq à 15 années d’emprisonnement. La majorité des Sierra-Léonais est quant à elle fixée à 18 ans.
Crédit photo : Pixabay
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