Le Conseil national du dialogue politique nigérien (CDNP) a adopté jeudi un nouveau électoral. Et cela, sous haute tension puisque les membres de l’opposition ont décidé d’en boycotter le vote.
Plusieurs dispositions portant sur la composition des membres du bureau de la Céni et l’éligibilité des candidats ont en effet attiré l’ire de l’opposition. L’article 8, notamment, stigmatise cette dissension car il écarte de facto pour une élection toute personne ayant été condamnée à au moins un an de prison.
En conséquence, ce texte met définitivement hors course Hama Amadou, le chef de l’opposition. Car ce dernier, exilé en France, a été condamné à une année d’emprisonnement après sa défaite à la présidentielle 2016. Selon Jeune Afrique, Amadou se serait rendu coupable d’avoir joué un rôle dans une affaire de trafic international de bébés.
Les prochaines échéances électorales nigériennes pourraient donc également faire l’objet d’un boycott… si aucune solution n’est trouvée d’ici là.
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