La nomination d’une nièce du président Buhari à un poste clé de la commission électorale nigériane (Céni) – et cela à un mois du scrutin présidentiel – fait fortement polémique sur le territoire.
L’accession soudaine d’Amina Zakari à la tête du centre de compilation des résultats de la présidentielle (16 février 2019) respire en effet le conflit d’intérêts pour les opposants de Muhammadu Buhari.
C’est ainsi le cas du Parti populaire démocratique (PDP) qui estime que cette proximité familiale n’a absolument pas lieu d’être en « temps normal »… Et encore moins à quelques semaines d’une échéance politique cruciale pour les Nigérians. Logiquement, le communiqué de la formation de l’ex-président, Goodluck Jonathan, ne manque pas de mettre les points sur les i :
« Nous ne disons pas qu’elle se livrera à des pratiques abusives. Mais pour que le système soit fiable et crédible, il faut éviter toute apparence de conflit d’intérêts. En la nommant, la Céni a semé le doute, non seulement dans les rangs de l’opposition, mais dans l’esprit de tous ceux qui veulent, pour le Nigeria, un scrutin libre et démocratique comme en 2015. »
Pour information, M. Buhari tentera de se faire élire pour la seconde fois sous la bannière de l’APC.
Crédit photo : Wikimédia
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