Non payés depuis près de 10 mois, les cheminots maliens ont décidé de maintenir leur grève de la faim lancée le 18 décembre dernier. Le gouvernement, de son côté, ne leur propose que deux mois de salaire pour le moment.
Le bras de fer continue entre les cheminots maliens et l’Etat. Il faut dire que la situation devient de plus en plus précaire pour ces malheureux. Ne pas être payé pendant près d’une année relève en effet de la pure hérésie.
Face à cette impasse, ces serviteurs du secteur ferroviaire ont donc décidé de mettre leur santé en jeu afin d’obtenir gain de cause. Ce vendredi marque ainsi une série de 17 jours sans se restaurer. Une épreuve particulièrement éprouvante, vous en conviendrez.
De la friture sur la ligne
Selon RFI, la situation risque d’ailleurs de se prolonger puisque les dernières tractations entre les représentants des cheminots et le gouvernement malien date… du 17 décembre dernier.
« Ils nous avaient proposé deux mois. On leur a fait comprendre que ce n’est pas suffisant. Nous (exigeons) le paiement des neuf mois d’arriérés de salaire », s’est ainsi fendu dans la presse Mahamane Dienta, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs du chemin de fer (Sytrail).
Pour information, un préavis de grève tous secteurs confondus pourrait intervenir les 9, 10 et 11 janvier prochains. « La levée de ce préavis (dépendant) des résultats de négociations qui n’ont pas encore commencé », ajoute RFI.
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