Le 11 décembre le gouvernement sénégalais a signé un accord conjoint avec le Bureau international du Travail (BIT) et les partenaires sociaux les organisations d’employeurs et de travailleurs. L’objet de l’accord est le nouveau Programme Pays pour le Travail décent.
Le Sénégal a décidé de formaliser sa lutte contre le sous-emploi et les emplois indécents sur son territoire et de mobiliser un budget pour se faire. Les ministères sénégalais en charge du travail ainsi que celui de l’emploi ont signé conjointement avec le Bureau international du Travail (BIT) et les partenaires sociaux, à savoir les organisations d’employeurs et de travailleurs, un nouveau Programme Pays pour un Travail Décent (PPTD) au Sénégal.
Ce programme constitue un cadre stratégique. Le gouvernement sénégalais et les partenaires sociaux s’engagent ainsi à travailler en partenariat avec l’Organisation international du travail (OIT) et divers autres partenaires pour réaliser les objectifs qui doivent permettre un travail décent à chaque travailleur.
Le défi majeur du Programme Pays pour un Travail Décent est de parvenir à un équilibre entre le plan stratégique indiquant une approche globale ainsi qu’un cadre général d’intervention et un plan opérationnel déclinant le détail des activités et des besoins financiers. Le programme montre deux priorités majeures. Il s’agit de promouvoir la création d’emplois décents ainsi que de renforcer et étendre la protection sociale pour les travailleurs.
La chronologie du programme s’étend de 2018 à 2022 et est le second à voir le jour. Un premier PPTD pour la période de 2012 à 2016 avait été signé par le gouvernement sénégalais avec les mêmes institutions. Le bilan de ce premier programme est mitigé en raison d’une trop faible mobilisation des ressources. Le programme manquait d’ambition budgétaire pour atteindre les objectifs et résultats escomptés.
Ce point est validé sur la deuxième édition du programme. En effet, ce nouveau programme est techniquement validé depuis le 4 décembre dernier. Le gouvernement sénégalais devrait voir ses capacités budgétaires multipliées en raison de la mise à niveau du rôle du Niger au sein du processus communautaire. En conséquence, le PPTD 2018-2022 bénéficie dorénavant d’un budget prévisionnel de 867,267 millions de francs CFA.
Source : La Tribune Afrique
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