Les élections législatives en Guinée-Bissau devraient être repoussées en 2019, alors qu’elles étaient initialement actées au 18 novembre dernier. Le gouvernement a en effet prolongé mardi de 15 jours le recensement électoral sur le territoire.
La Guinée-Bissau n’en finit plus de s’engluer dans un marasme politique qui inquiète au plus haut point la CEDEAO. C’est un euphémisme.
Et pour cause – depuis 2015 et le limogeage par le chef de l’Etat de l’ex-Premier ministre, Domingos Simoes Pereira (issu des élections de 2014) – aucun gouvernement formé à l’initiative de José Mario Vaz, lui-même, n’a jamais pu obtenir le quitus de quatre des cinq partis présents à l’Assemblée nationale.
Le PAIGC (dont fait partie Vaz) ayant systématiquement rejeté tous les Premiers ministres nommés par le président sans son accord, comme l’exige la Constitution.
De ce fait, ces élections législatives endossent un enjeu des plus salvateur pour dénouer la crise… Car selon les termes de la Constitution, le choix du Premier ministre revient obligatoirement au parti majoritaire. Pour autant, José Mario Vaz ne semble pas très pressé d’en découdre aux urnes.
Ce dernier a en effet justifié cette prolongation par la nécessité d’assurer la participation la plus importante possible. Et appelle tous les citoyens en âge de voter à aller s’inscrire, relaie Jeune Afrique.
Alors véritable geste sociétal ou gain de temps notoire pour l’intéressé qui fait face actuellement à la fronde de 15 députés ? L’avenir le dira.
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