Le gouvernement Ouattara continue de miser sur les énergies renouvelables. La Côte d’Ivoire va en effet se doter dès 2023 d’une centrale électrique à biomasse alimentée par les déchets issus de la production de cacao. Coût du projet : 232 millions d’euros.
Il s’agira ainsi d’une première mondiale, relaie la Tribune, qui indique que cette aventure sera menée de front par la Société ivoirienne des énergies nouvelles et l’Agence américaine pour le commerce et le développement.
Il est d’ailleurs important de souligner que le lien entre Abidjan et Washington n’a cessé de prospérer depuis l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara le 6 mai 2011 (+55%). A tel point que les Etats-Unis s’affirment désormais comme l’un des partenaires majeurs de l’économie ivoirienne.
La solution du cacao comme énergie renouvelable s’est quant à elle imposée logiquement pour les autorités locales, puisque la Côte d’Ivoire reste le leader planétaire du secteur (35% de la production mondiale).
De ce fait, « plutôt que d’être simplement brûlés, les quelque 26 millions de tonnes de déchets produits chaque année serviront ainsi bientôt à alimenter une centrale électrique à biomasse. Autre avantage : la combustion de ces déchets dans une chaudière adaptée – alors qu’ils sont encore aujourd’hui le plus souvent incinérés à l’air libre – devrait permettre d’économiser 250 000 tonnes de CO² chaque année. Enfin, la future centrale à biomasse sera construite à Divo (Sud-Est) l’une des plus importantes régions productrices de cacao du pays ».
Source : La Tribune
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